Projet d’une sculpture « Mémoires » à Fort de France

Didier Laguerre, Maire de Fort de France, sensibilisé à l’installation d’une sculpture à la Mémoire de tous les esclavages, sur le sol de la Martinique. 

Texte ci dessous extrait du site de la ville de #𝗙𝗼𝗿𝘁𝗱𝗲𝗙𝗿𝗮𝗻𝗰𝗲

𝗟𝗲 𝗽𝗿𝗼𝗷𝗲𝘁 𝗱’𝘂𝗻𝗲 𝘀𝗰𝘂𝗹𝗽𝘁𝘂𝗿𝗲 « 𝗠𝗲́𝗺𝗼𝗶𝗿𝗲𝘀 »

Le Maire, Didier LAGUERRE a reçu Monsieur Max RELOUZAT, Président de l’Association « Mémoires des Esclavages », de passage à la Martinique, à l’origine d’un monument à la mémoire de l’esclavage à Brest, en présence de sa collègue Annie CHANDEY, élue Déléguée à la Mémoire et à la Transmission.

Foyalais assumé, qui garde le souvenir intact de ses petites classes à l’école de Chateauboeuf, il a quitté la Martinique dans le cadre du BUMIDOM pour s’installer à Brest, et c’est en syndicaliste engagé et passionné d’histoire qu’il est devenu militant quimpérois contre le racisme. Il à été récompensé de l’ordre national du mérite par Jean-Marc Ayrault. Admiratif de l’œuvre d’Aimé CESAIRE, il s’est toute sa vie nourri de ses lectures et veut faire vivre sa mémoire à travers le monde.

Max RELOUZAT est donc venu me présenter un projet ambitieux de l’association dont l’un des objectifs est l’entrée de la sculpture « Mémoires » dans le parcours « Sur la route de l’esclave » de l’UNESCO à Fort-de-France, à l’instar de celle de la Ville de Brest en lançant une souscription citoyenne internationale pouvant la financer d’ici à 2024.

«La maquette de la sculpture “Mémoires” déjà réalisée est vraiment en phase avec une demande de sens dans la société actuelle. Cette démarche se veut universelle et en appelle à la conscience de l’humanité toute entière. Que nous soyons nés ici ou ailleurs dans le monde, il n’existe pas d’Histoire sur la terre qui n’ait pas comporté, ou qui ne comporte encore, de marques indélébiles d’esclavages» a-t-il expliqué au Maire.

Intimement convaincu de la quête identitaire des martiniquais, le Maire considère que travailler le devoir de mémoire ne peut que contribuer à mieux s’ancrer dans son pays, assumer sa propre histoire. Il a donc accueilli le projet de Max RELOUZAT avec grand intérêt.

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