Leur mini-entreprise fabrique des répliques de « Mémoires »

Gaëtan, Yazid et Diego, trois des jeunes impliqués dans la production de sculptures « Mémoires » miniatures.

Gaëtan, Yazid et Diego, trois des jeunes impliqués dans la production de sculptures « Mémoires » miniatures.

Plusieurs jeunes du dispositif relais du Likès et du centre d’adaptation et formation professionnelle de l’Hippodrome continuent de s’impliquer au sein de la mini-entreprise Omemo. Leur coopérative produit des sculptures miniatures inspirées de l’oeuvre monumentale « Mémoires des esclavages », au profit de l’association du même nom (Le Télégramme du 23 novembre et du 21 janvier).

Un salon en préparation

Cinq d’entre eux préparent un salon des mini-entreprises, programmé le 11 mai à Saint-Brieuc, avec la perspective éventuelle d’un prix national. Ils devront y expliquer leur projet en quatre minutes. La veille, à Brest, ils participeront à la commémoration de l’abolition de l’esclavage au pied de la sculpture « Mémoires ». Ils tiendront d’ailleurs un stand sur lequel les visiteurs pourront acheter des reproductions miniatures dans trois formats différents. « Ils en ont sorti 200 : 70 à 80 ont déjà été vendues, une vingtaine a été offerte à des partenaires, une trentaine est actuellement en attente d’être livrée », décrit Philippe Corre, l’enseignant du Dispositif relais. « Les gens nous ont suggéré des idées, si bien que nous avons sorti de nouveaux modèles, à plat ou sans effet rouille », complète-t-il.

Actifs

« J’ai touché à tout dans ce projet, c’était bien. Et puis, c’est comme un hommage aux ancêtres esclaves… », émet Diego, l’un des jeunes coopérateurs d’Omemo. « C’est une belle aventure, qui m’a responsabilisé, m’a aidé dans l’autonomie. On a fait des rencontres. Ça apporte que des bonnes choses. Le salon, ça nous motive, c’est un challenge », signifie Yazid, un autre adolescent. Gaëtan, lui, y voit « un très beau projet, j’y ai trouvé du plaisir, je me suis investi dans un peu tout ». La phase de création artistique touchant à sa fin, les jeunes gens approfondissent désormais l’approche culturelle de l’esclavage. L’association va aussi reverser 20 % du produit des ventes à leur coopérative éphémère. De quoi conclure l’expérience par une fête. Pratique Commandes auprès d’Omemo.

Tarifs : de 10 € à 20 €.
Tél. 02.98.95.53.72 ; Mél. omemo.likes@likes.org.

© Le Télégramme


© Département Finistère

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