Présentation

L’association “MÉMOIRES DES ESCLAVAGES”, créée à l’initiative de Max Relouzat, rencontre un succès indéniable. En effet, dès son démarrage, la souscription a reçu un fort courant de sympathie et a suscité l’intérêt de très nombreuses personnes. La vente des 150 estampes est bien évidemment un encouragement financier très fort. C’est aussi une confirmation, s’il en fallait une, que le projet de sculpture “Mémoires” est vraiment en phase avec une demande de sens dans la société actuelle.

Mais cette démarche se doit d’être expliquée pour mettre un terme immédiat à toute tentative de récupération idéologique. Ainsi qu’aime à le raconter Max Relouzat, il a déjà eu à se positionner fermement sur ce que ne signifie pas ce projet. Alors qu’il rencontrait des personnes dans le cadre d’une exposition/vente de l’estampe, un individu est venu lui dire : “Vous avez raison M. Relouzat, l’heure de nous-même a sonné.”

Ce à quoi Max a répondu : “Si vous voulez dire que l’heure de Max Relouzat, mais aussi de M. Martin, de M. Ben Soussan, de M. Bernstein ou encore de Géronimo Karadec est venue, alors je suis d’accord avec vous. Mais cette sculpture a été conçue en mémoire de TOUS les esclavages, pas pour servir la cause d’un clan contre un autre”.

Et c’est cette universalité de la démarche qui fait sa force. Car que nous soyons nés ici ou ailleurs dans le monde, il n’existe pas d’Histoire sur la terre qui n’ait pas comporté, ou qui ne comporte encore, de marques indélébiles d’esclavages.

Il ne s’agit pas d’un esclavage, mais des esclavages dans leur ensemble. Et tous les humains sont concernés, hommes, femmes et enfants. Notre Histoire à tous, quelle soit antique ou contemporaine, comporte des cicatrices innombrables laissées par cette ignominie. Populations déplacées, êtres humains considérés comme des objets pouvant être possédés par d’autres êtres humains, enfants privés de toute éducation et asservis pour le profit de quelques uns, les exemples se retrouvent dans toutes les civilisations et à toutes les époques.

Aussi, cette démarche ne s’adresse-t-elle pas à un groupe de personnes, elle ne défend aucune idéologie, elle n’enferme personne ni en elle ni hors d’elle, elle se veut universelle et en appelle à la conscience de l’humanité toute entière.

Aussi, c’est à toi, individu, habitant de notre planète Terre que ce message s’adresse. Peu importent ta couleur de peau, ta religion, ton origine géographique, la langue que tu parles ou l’endroit où tu vis, dans ton Histoire, qui est celle de l’humanité toute entière, des hommes, des femmes et des enfants ont souffert de l’aliénation de leurs droits les plus fondamentaux. Il ne s’agit pas ici de battre sa coulpe au rythme d’un quelconque remord. Il ne s’agit pas non plus de montrer qui que ce soit d’un doigt vengeur. Il s’agit tout simplement de prendre part à un mouvement dont l’objectif est de porter haut et
fort un message de tolérance à l’égard de tous les autres habitants de notre planète. Il s’agit de porter ici et maintenant, un ensemble de valeurs universelles, et de les offrir aux générations futures. Il s’agit de poser avec la sculpture “Mémoires”, la première pierre d’une nouvelle humanité, pour laquelle le respect d’autrui sera aussi naturel que le besoin de respirer.

Tout le monde est concerné. Chacun, a son niveau peut et doit participer. En faisant connaître la démarche d’abord. Simplement en parlant autour de soi. En achetant les outils de soutien ensuite, comme ce fut le cas avec les estampes, et comme c’est le cas avec les affiches. En donnant enfin, qui de son temps, qui de son argent, qui de son influence, pour que demain, sur les rives de l’océan Atlantique, se dresse fièrement une réalisation dont le message universel sera “Mémoires de tous les esclavages”, une oeuvre d’une génération pour la postérité.

Être reconnue d’intérêt général n’est pas une simple formalité pour une association. En effet, il faut pour cela que l’administration des impôts, après étude des statuts de l’association, reconnaisse dans son objet un intérêt pour la communauté.

Déduction d’impôts

Surtout, il s’agit de soutenir cette action en permettant aux adhérents et donateurs de bénéficier d’une déduction d’impôts très substantielle. Pour les particuliers, comme pour les entreprises, les dons et cotisations font l’objet d’une remise de certificats par le trésorier de l’association. En matière d’impôt sur le revenu, « les dons effectués aux associations reconnues d’utilité publique qui remplissent l’ensemble des conditions prévues à l’article 200 du code général des impôts (CGI) peuvent bénéficier du régime du mécénat ». Faire un don.

Loi du 21 mai 2001

Que dire donc, sinon que l’association « Mémoires des esclavages » s’inscrit directement dans ce cadre, elle, dont le but est la construction de l’oeuvre « Mémoires », dédiée aux victimes de tous les esclavages.

Elle contribue ainsi activement dans le sens de la loi du 21 mai 2001, instaurant un jour des Mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions, et encourageant toutes recherches culturelles, historiques et sociologiques liées aux esclavages d’hier et d’aujourd’hui. Simple association 1901 au départ, puis reconnue d’intérêt général, elle vient de recevoir l’agrément « Jeunesse et Éducation Populaire ».

Et c’est bien mérité !

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